Santé

Mon psy et moi : « Victime de l’attentat du Bataclan, j’ai choisi l’EMDR pour mon stress post-traumatique »

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Cette semaine, Angèle*, 26 ans, revient sur son choix de démarrer une thérapie EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) pour guérir le traumatisme d’un attentat qui a laissé des séquelles profondes sur son comportement auprès de ses proches. 

 

ELLE. Comment avez-vous trouvé votre psy ?  

Angèle. Je cherchais quelqu’un qui pratiquait l’EMDR sur Doctolib, car une connaissance qui l’avait fait me l’avait chaudement recommandé. Il fallait que cette personne soit proche de mon travail, car l’EMDR requiert des séances régulières, une fois toutes les deux semaines.  

  

ELLE. Comment et pourquoi avez-vous pris la décision de prendre un premier rendez-vous ?  

A. J’en ai discuté avec mon compagnon, qui me disait d’y réfléchir. Cela faisait plusieurs années que j’y pensais, mais que je n’osais pas passer le cap. Au fond, j’avais beaucoup de mal à mettre des mots sur traumatisme que j’avais vécu (les attentats du Bataclan en 2015, N.D.L.R.). Je devenais exigeante envers mes proches, surtout quand j’étais alcoolisée. L’élément déclencheur a eu lieu le soir de mon anniversaire. Un peu ivre, j’ai mal parlé à ma meilleure amie et colocataire. Pendant de longues semaines, j’ai fui l’appartement pour réfléchir à moi, à mon comportement, et pourquoi je m’énervais ainsi contre mes proches en soirée. 

 

ELLE. Comment avez-vous choisi votre psy et sur quels critères ?   

A. Je voulais voir une femme assez jeune. C’était assez important, car j’avais l’idée reçue qu’un vieux psy va te renvoyer chez toi en te disant « Prend un Xanax, ça ira mieux ». Je voulais quelqu’un qui parle et ne fait pas qu’écouter. J’ai bien choisi car ma psy explique mes ressentis : pourquoi je ressens ça à ce moment-là, elle m’a fait prendre conscience de mon traumatisme et de ce que je ne voulais pas accepter avant.  

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