Santé

Pourquoi suivre l’actualité a (aussi) des effets positifs sur l’humeur


Si les mauvaises informations pèsent sur la santé mentale, l’actualité plus positive, basée sur la générosité et l’entraide, aurait l’effet inverse, selon une étude publiée dans la revue scientifique « PLOS One ».

S’informer sur le monde qui nous entoure est parfois bon pour le moral. Guerre en Ukraine, cyberharcèlement, violences sexistes, réchauffement climatique… les mauvaises nouvelles qui défilent en une des journaux sont particulièrement anxiogènes. Mais selon une étude récente, publiée dans la revue scientifique « PLOS One » le 17 mai 2023, et repérée par Franceinfo, lorsque l’actualité négative est tempérée par des informations plus positives dans les médias, cela aurait des bienfaits insoupçonnés sur la santé mentale. 

Pour mener ces recherches, Kathryn Buchanan, docteure en psychologie et chercheuse à l’université d’Essex en Angleterre, a fait appel à 1 800 volontaires, répartis en deux groupes. Le premier groupe n’a regardé que des « mauvaises nouvelles » (reportages sur l’attentat de Manchester, la maltraitance animale ou encore des agressions entre adolescents). Le deuxième groupe, lui, a visionné la même chose, entrecoupée d’autres reportages plus positifs, basés sur l’altruisme et la générosité (vétérinaires qui soignent gratuitement les chiens des sans-abri, influenceurs qui aident les adolescents en dépression). 

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Atténuer les symptômes de stress, d’anxiété ou de dépression

Les participants et participantes ont répondu à un questionnaire qui a permis d’analyser leur état d’esprit, avant et après l’expérience. Résultat, les bonnes nouvelles procureraient des émotions positives, ce qui permettrait d’atténuer les symptômes de stress, d’anxiété ou encore de dépression. « Le groupe auquel on a présenté un panaché d’informations négatives et positives est ressorti en bien meilleur état psychologique que le groupe qui n’a vu que des informations dures et violentes. Non seulement leur moral n’a pas baissé, mais les participants disent avoir une vision plus positive de l’humanité que celle qu’ils avaient avant de participer à l’étude », rapporte Kathryn Buchanan dans un communiqué publié dans « The Conversation ». 

Néanmoins, la recherche ne dit pas si ces effets durent sur le long terme. Quoi qu’il en soit, il peut être intéressant d’alterner les informations négatives et les informations positives, pour se mettre du baume au cœur de temps en temps. 

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