Santé

Rafaëla, 46 ans : « J’ai cru que mon amant était prêt à quitter sa femme pour moi »

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« Lorsque j’ai rencontré Aurélien, j’avais un quotidien de couple bien installé, avec d’adorables jumelles, Nina et Prune, de neuf ans, et un boulot d’assistante de ressources humaines très prenant, raconte Rafaëla. J’aimais mon mari, je le trouvais doux, gentil, honnête et, même si je trouvais parfois qu’il ne faisait pas beaucoup d’effort pour entretenir la flamme dans notre couple et qu’il ne s’impliquait pas suffisamment dans l’éducation de nos filles, je n’ai jamais pensé, ne ce serait-ce qu’un quart de demi-seconde, à le tromper. Je trouvais normal de respecter le contrat que j’avais passé avec Jérôme le jour de notre mariage, et j’attendais de lui qu’il en fasse d’ailleurs autant, ce qu’il faisait, j’en suis sûre et certaine ».

Contre toute attente, son audace m’a plu

Sauf que… Aurélien est entré dans la vie de Rafaëla, de façon tout à fait inattendue. C’était il y a quatre ans. « Il avait été sélectionné pour un poste de directeur des achats dans ma boîte, raconte la jeune femme. Il n’a finalement pas été retenu (il manquait un peu d’expérience dans le secteur du bâtiment), mais il m’a, dès le lendemain de l’entretien d’embauche, recontactée sur mon mail professionnel pour me remercier de mon accueil… avant de me draguer ouvertement. Contre toute attente, son audace m’a plu. J’étais en couple depuis si longtemps (presque vingt ans), que je me suis sentie émoustillée à l’idée de ce truc inédit qui surgissait dans mon quotidien un poil fade. Subitement, je retrouvais des sensations que je n’avais pas ressenties depuis une éternité. Je me suis laissée séduire ».

Dès le moment où j’ai senti ses mains sur moi, j’ai su que ni mon mari ni mes filles ne m’empêcheraient de continuer

Sans même prendre le temps de se demander si elle n’était pas en train de faire une « grosse connerie », Rafaëla donne son numéro de portable (elle ne veut pas utiliser la messagerie de l’entreprise pour des messages qui pourraient vite, comme elle le presse, déraper) à cet inconnu, lui aussi marié – mais mal dans son couple, avait-il dit – et père de famille, qui lui ravive des papillons dans le ventre. Les échanges se poursuivent toute la journée, puis le lendemain… et le surlendemain. Lorsque, au bout de trois jours, elle le retrouve, à l’heure du déjeuner, dans une chambre d’hôtel, et succombe, c’est l’extase. « Dès le moment où j’ai senti ses mains se poser sur ma peau, j’ai su que ni mon mari ni mes filles ne m’empêcheraient de continuer à aller le retrouver s’il me le demandait, glisse la jeune femme. Je crois, je n’avais jamais rien connu d’aussi fort ».

Plus qu’une simple tromperie 

Rafaëla entame alors une liaison avec Aurélien qui va durer en tout et pour tout un an. Les premiers mois, c’est la passion, la fusion. « On se voyait deux à trois fois par semaine, détaille la jeune femme. C’était tellement bon que je ne ressentais pas une once de culpabilité. L’idée de braver les interdits, de jouer avec le feu, de me cacher pour envoyer des SMS, m’excitait terriblement. Aurélien et moi, on ne s’était rien promis, mais je m’en fichais. Je voulais juste vivre l’instant présent. Dans ses bras, je revivais une seconde jeunesse ».

Je voulais qu’on vive notre histoire au grand jour 

Mais l’amour de Rafaëla pour Aurélien, peu à peu, grandit.  « Il avait l’aura de l’homme avec lequel on ne partage pas le quotidien, lâche-t-elle, un poil amer. Je le mettais sur un piédestal, alors que, en mon for intérieur, je devais sans doute déjà savoir qu’il n’était pas aussi parfait que ça. Peut-être même que j’étais consciente que ça ne collerait pas à plein temps entre nous. Il n’empêche : il me manquait le soir, pendant les week-ends et, encore plus, pendant les vacances scolaires (une torture !). J’en avais marre de me cacher et de faire semblant. Il était constamment dans ma tête, même quand j’étais à la maison et que m’occupais de mes filles. Je n’étais évidemment pas naïve au point de croire que tout allait être simple, mais je voulais qu’on vive notre histoire au grand jour et je pensais que, lui aussi, était prêt à tout envoyer bouler pour moi. J’étais désolée pour Jérôme, Sandrine (la femme d’Aurélien) et, surtout, pour nos enfants respectifs (j’en crevais par avance de faire souffrir Nina et Prune), mais, lui et moi, on s’aimait (il me disait qu’il avait le sentiment d’avoir rencontré la femme de sa vie quelques années trop tard) et on avait tous les deux droit au bonheur ».

Mais lorsqu’elle se confie à amant sur son insatisfaction à n’être que la maîtresse (« la troisième roue du carrosse »), sur son désir de construire véritablement quelque chose avec lui, et qu’elle lui demande, grosso modo, de choisir… tout bascule. « Il m’a dit qu’il ne comprenait pas pourquoi on ne pouvait pas continuer comme ça, résume Rafaëla. Il trouvait même qu’on était plutôt bien ainsi. J’ai compris que je m’étais fourvoyée, que même si ça me faisait mal de l’avouer, Aurélien était le genre d’homme à prendre du plaisir avec une maîtresse, mais pas celui à quitter sa famille et son petit confort pour elle. Je l’ai haï pour sa lâcheté et me suis sentie horriblement humiliée, mais j’ai fait bonne figure et… je lui ai demandé de disparaître de ma vie ».

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