Santé

Selon une étude, le vapotage pourrait réduire le nombre de spermatozoïdes

Environ trois millions de Français sont passés à la cigarette électronique. Comme le rappelle Tabac Info Service, cette dernière peut être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac. « Les e-liquides semblent moins nocifs que la fumée de cigarette qui contient plus de 4 000 substances chimiques parmi lesquelles des irritants, des produits toxiques (goudrons, monoxyde de carbone…) et plus de 50 substances qui peuvent provoquer ou favoriser l’apparition de cancer », détaille la plateforme.

Une récente étude s’est intéressée à l’impact de la cigarette électronique sur le système urogénital masculin. Dans le cadre de cette recherche scientifique, des rats adultes ont été placés sous une cloche de verre et exposés à la fumée de cigarette et de cigarette électronique. Les taux de cotinine dans l’urine, le poids des testicules, le nombre et la motilité des spermatozoïdes, l’histologie testiculaire et les résultats biochimiques ont été comparés à ceux du groupe témoin.

Résultats ? « Chez certains rats des deux groupes, les tubules séminifères étaient désorganisés et les cellules germinales et les cellules de Sertoli étaient séparées et excrétées. Un arrêt de la séparation des cellules germinales, la formation de cavités, une nécrose, une fibrose et une atrophie ont été observés dans les cas graves ». Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes en termes de motilité et de nombre de spermatozoïdes.

Analyse biochimique nécessaire

Au regard de ces résultats, les chercheurs pointent que la cigarette et le liquide de la cigarette électronique peuvent augmenter le stress oxydatif et provoquer des changements morphologiques dans le testicule. « Par conséquent, il convient de considérer que, bien que le liquide EC ait été présenté comme inoffensif dans les études sur le sevrage tabagique, il pourrait augmenter le stress oxydatif et provoquer des modifications morphologiques du testicule. Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les résultats du spermogramme post-exposition », recommandent les auteurs de l’étude.

Toutefois, des limites existent à cette étude. « Bien que la fumée de la cigarette électronique ait été utilisée sous forme d’aérosol, aucune analyse biochimique du liquide n’a été effectuée. Une analyse biochimique du e-liquide peut être nécessaire pour évaluer les résultats avec plus de précision ».

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