Santé

Découvrez le premier embryon humain créer sans ovule ni sperme par des chercheurs israéliens

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Cette avancée révolutionnaire, dévoilée dans un article publié le 6 septembre dans la revue Nature, repose sur l’utilisation de cellules souches, des cellules polyvalentes capables de se spécialiser dans divers rôles. Ces embryons artificiels, développés en dehors de l’utérus, ont atteint la phase de jour 14 de développement, présentant toutes les caractéristiques structurelles de croissance à ce stade, y compris le précurseur du placenta, le sac vitellin, le sac chorionique et d’autres tissus essentiels. Il convient de noter que cette étape correspond à la limite légale pour la recherche sur les embryons humains en France, définie par la loi de bioéthique de 2021.

Le professeur Jacob Hanna, auteur principal de cette étude novatrice, a déclaré que ce modèle d’embryon est le premier à présenter une organisation structurelle et une similitude morphologique avec un embryon humain au jour 14, comportant environ 2 500 cellules et mesurant 0,5 mm. Les cellules souches ont été programmées pour imiter la formation d’un embryon, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour la compréhension des premiers stades du développement humain. Cette avancée pourrait avoir des applications potentielles dans le traitement de l’infertilité, le diagnostic précoce de maladies embryonnaires telles que la maladie de Huntington, et même l’évaluation de l‘impact des médicaments sur les embryons humains (source 1). 

La question éthique se pose

Cependant, malgré ces avancées, des différences significatives subsistent par rapport à un embryon naturel. Les chercheurs insistent sur la nécessité de réguler cette nouvelle frontière de la recherche scientifique en raison des considérations éthiques qu’elle soulève. Les questions concernant la possibilité de « fabriquer » des bébés en cultivant des embryons jusqu’à maturité sont également abordées. Les experts affirment que ces embryons ne peuvent pas être utilisés pour la gestation, car ils ne peuvent pas s’attacher à la paroi utérine. Une réglementation globale de ce domaine de recherche est nécessaire en raison des variations législatives d’un pays à l’autre.

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