Santé

Démence : un sommeil irrégulier, signe annonciateur de la maladie ?


Le sommeil joue un rôle primordial sur notre santé. Après un certain âge, les perturbations du cycle du sommeil peuvent avoir des conséquences sur notre cerveau.  

Vous n’avez pas un sommeil imperturbable ? D’après une étude repérée par le « HuffPost », britannique, se réveiller plusieurs fois dans la nuit peut être un signe annonciateur de démence. Des chercheurs de l’Académie américaine de neurologie ont récemment publié un article dans la revue « Neurology » suggérant que le fait de se réveiller régulièrement tout au long de la nuit et d’avoir des horaires de sommeil irréguliers pouvaient être liés au développement d’une démence. 

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Se coucher et se lever à la même heure chaque jour 

« Le but de cette étude était d’évaluer l’association entre la régularité du sommeil et les risques d’incidents liés à la démence », expliquent les experts, qui ont suivi 88 094 participants britanniques âgés en moyenne de 62 ans, pendant sept ans. Dotés d’un bracelet mesurant leur sommeil, ils ont accepté de partager leurs habitudes de sommeil avec les scientifiques pendant une semaine. Ceux-ci ont comparé les habitudes de sommeil entre des personnes ayant un rythme régulier et celles se couchant à des heures imprévisibles. 

La régularité du sommeil correspond à la régularité avec laquelle une personne s’endort et se réveille à la même heure générale chaque jour. Une personne qui s’endormirait toujours à la même heure et se réveillerait à la même heure aurait un score de prévisibilité du sommeil de 100, tandis qu’une autre ayant un rythme de sommeil moins régulier et plus difficile à prédire aurait un score inférieur. 

Ils ont constaté que les personnes ayant un score de sommeil moins bon étaient 53 % plus susceptibles de développer une démence que celles ayant un rythme de sommeil plus régulier (moyen). Au total, 480 participants ont développé la maladie au cours de l’étude, mais les chercheurs précisent qu’ils ne peuvent pas prouver avec certitude que le schéma de sommeil est responsable du développement de la maladie à lui seul. D’autres facteurs peuvent entrer en jeu, et la démence peut elle-même perturber le rythme du sommeil. Difficile donc d’en avoir le cœur net. L’étude prouve déjà qu’il existe un lien entre ces deux paramètres. « L’association entre un sommeil irrégulier et le risque de démence est intéressante, d’autant plus qu’elle a été observée sur un échantillon large », note Matthew Pase, docteur à l’Université Monash de Melbourne, en Australie.  

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