Santé

“Divorce du sommeil” : plus d’un tiers des Américains en seraient adeptes

On connaît tous et toutes le divorce, mais moins le “divorce du sommeil”. Ce terme désigne tout simplement le fait pour un couple, de faire chambre à part, de ne plus dormir dans le même lit.

Selon une nouvelle étude de l’American Academy of Sleep Medicine (AASM), académie américaine de médecine du sommeil, plus d’un tiers des Américains déclarent dormir occasionnellement ou régulièrement dans une autre pièce que leur partenaire amoureux.

Ce sondage (Source 1), mené en ligne en mars dernier auprès de 2 005 adultes résidant aux États-Unis, révèle en outre que les hommes sont les plus susceptibles d’atterrir sur le canapé ou dans la chambre d’amis (45 %), contre seulement un quart des femmes interrogées (25 %).

“Nous savons qu’un mauvais sommeil peut aggraver votre humeur, et ceux qui manquent de sommeil sont plus susceptibles de se disputer avec leurs partenaires. Il peut y avoir un certain ressentiment envers la personne à l’origine de la perturbation du sommeil, ce qui peut avoir un impact négatif sur les relations”, a commenté le Dr Seema Khosla, pneumologue et porte-parole de l’AASM, dans un communiqué. “Une bonne nuit de sommeil est importante pour la santé et le bonheur, il n’est donc pas surprenant que certains couples choisissent de dormir séparément pour leur bien-être général”, a-t-elle ajouté.

Ronflements incessants : et si c’était de l’apnée du sommeil ?

Le sondage révèle également des disparités selon les générations concernant la pratique de ce “divorce du sommeil” : près de la moitié (43 %) des millénials (ou génération Y, nés entre 1980 et 1996) dort occasionnellement ou régulièrement dans une autre pièce pour contenter un partenaire, suivis d’un tiers (33 %) de ceux de la génération X (1965-1980), 28 % de ceux de la génération Z (1997-2010) et 22 % des baby-boomers (1943-1960s).

“Bien que le terme de ‘divorce du sommeil’ semble dur, cela signifie simplement que les gens donnent la priorité au sommeil et emménagent dans une pièce séparée la nuit en cas de besoin”, a commenté le Dr Khosla. “Cependant, si c’est le ronflement bruyant d’un partenaire qui conduit à des espaces de sommeil séparés, vous devez encourager ce partenaire à parler à un médecin de l’apnée obstructive du sommeil. Cela s’applique aux hommes et aux femmes qui peuvent ronfler”, a-t-elle souligné.

L’apnée du sommeil se traduit en effet par des ronflements répétés et systématiques (pas seulement lorsque l’on est enrhumé), mais aussi par une grande fatigue (et notamment une somnolence en journée), des pauses respiratoires plus ou moins bruyantes durant le sommeil, ou encore des difficultés de mémoire et de concentration. Une prise en charge médicale est nécessaire pour en venir à bout et mieux dormir, cette pathologie étant en outre associée à un risque plus élevé de problèmes de santé, notamment d’ordre cardiovasculaire.

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