L’ancien animateur de télévision Sylvain Augier révèle ses pensées suicidaires suite à son diagnostic bipolaire
Diagnostiqué bipolaire à l’âge de 35 ans, il a partagé son histoire avec Pascale De La Tour du Pin lors de l’émission « PAF » sur C8. Dans les années 90, Sylvain Augier était un visage emblématique de la télévision française, à la tête d’émissions à succès telles que « La carte aux trésors » et « Faut pas rêver ». (source 1) Lors de l’émission « PAF » sur C8, le présentateur de 68 ans, également auteur d’un nouveau livre intitulé « Je reviens de loin », a ouvert une fenêtre sur sa lutte contre la dépression et sa maladie bipolaire.
Son diagnostic bipolaire à l’âge de 35 ans a radicalement changé le cours de sa vie. Cette période a vu Sylvain Augier dépenser une somme considérable d’argent, jusqu’à sa limite.
« J’ai vécu une semaine extraordinaire à l’arrivée de la Route du Rhum en 1990. Cela m’a plongé dans une excitation démesurée, une manie circulaire, et j’ai loué des avions et des bateaux pour emmener tout le monde en voyage. »
Il poursuit en expliquant : « J’en ai profité au maximum, comme un roi, puis je suis rentré à Paris et soudainement, après une émission de radio en direct, j’ai été frappé par une dépression violente, suicidaire, et j’ai pensé que je ne pourrais pas m’en sortir. » Il a alors été diagnostiqué avec un trouble bipolaire de type 1. Bien que choqué, il n’était pas surpris.
« C’est génétique. Mon père et mon grand-père étaient bipolaires… J’ai hérité de cette condition au maximum », explique-t-il.
Face à cette dure réalité, Sylvain Augier a envisagé le suicide, comme il l’a révélé dans son livre et lors de l’émission « PAF » : « J’étais dévasté, j’ai pensé que je ne m’en sortirais pas, c’est pourquoi j’ai placé ma vie devant un TGV, me disant qu’il valait mieux en finir tout de suite, pour échapper à cette douleur insupportable. » Ce sont ses enfants et sa famille qui lui ont donné la force de persévérer. La vie de Sylvain Augier n’a pas été exempte de défis. Évincé de France Télévisions sans explication, il a déjà dû lutter pour sa survie après un grave accident de parapente en 1988. Blessé au pied, il a refusé l’amputation et a passé plus d’un an à l’hôpital, devenant dépendant de la morphine de synthèse en cours de route.
