Santé

Mère et fille meilleures amies : ces relations sont-elles saines ? Elles témoignent

On idéalise souvent la relation mère-fille, ce lien extrêmement fort qui penche parfois vers l’amitié. Souvenez-vous de la maman « copine » et confidente avec qui la jeune Lola prend son bain dans le film « LOL » de Lisa Azuelos, et qui commente son épilation. Entre elles, les disputes ne durent jamais, les secrets n’existent pas ou sont vite découverts par une Sophie Marceau qui lit le journal intime de sa fille en cachette. Cette proximité est-elle souhaitable ? Et si, finalement, ce lien presque amical pouvait devenir malsain ?  

« On est presque comme des sœurs » 

Les duos mère-fille fusionnels existent, souvent au sein de familles monoparentales, chez les filles uniques ou celles qui ont grandi au milieu d’une fratrie masculine. C’est le cas de Sarah, 37 ans, qui a été élevée par une mère veuve, qui ne s’est jamais remariée.  « Elle m’a tout donné et je n’ai jamais ressenti l’absence de mon père. Elle a toujours fait passer mon bonheur avant le sien », explique la jeune maman. La naissance de ses deux filles l’a d’autant plus rapprochée de sa propre mère. « Jusqu’à il y a deux mois, on habitait à dix minutes l’une de l’autre et on se voyait au minimum trois fois par semaine. Si on ne se voyait pas, on s’appelait une fois le matin, une fois le soir et on se parlait toute la journée par texto », détaille Sarah. Une proximité qu’elle compare elle-même à une amitié. « C’est comme avec une copine », ajoute-t-elle. 

Maria, 25 ans, partage un lien exceptionnel avec sa mère, qui l’a élevée avec deux frères cadets de 24 et 21 ans. Ainée de la fratrie, elle se dit heureuse d’être si proche de sa mère, qui l’a eue jeune. « On a une relation fusionnelle, presque comme des sœurs, dans laquelle il n’y a pas de rapport de domination. Je vais autant lui prodiguer des conseils et être présente pour elle, qu’elle le sera pour moi. Nous sommes les deux seules femmes d’une famille conservatrice, ce qui nous soude. Elle m’appelle tous les jours, si elle a un problème au travail ou dans sa vie personnelle, elle va m’en parler directement. Je suis au courant de tout, mais moi je lui raconte moins de choses », raconte Maria, qui concède que son côté « mère-poule » est parfois oppressant. « Elle peut être très, voire trop, protectrice. Certes, cette proximité me plait mais parfois, elle me stresse. On parle davantage de ses problèmes que des miens.  

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