Santé

Le Planning familial s’associe à « La Hotline Sex Education » pour une éducation sexuelle « populaire et inclusive »

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Le Planning familial s’associe à « La Hotline Sex Education » pour une éducation sexuelle « populaire et inclusive »

Le mouvement féministe et populaire s’associe à Netflix pour le lancement de « La Hotline Sex Education », du 20 au 29 septembre. Plusieurs créateur·ices de contenu répondront aux questions d’adolescent·es et jeunes adultes sur la sexualité, via les réseaux sociaux.

Masturbation féminine, consentement, violences sexuelles, image de soi, homophobie, vaginisme… La série « Sex Education », portée par le personnage principal Otis, et sa mère sexothérapeute Jean, lève le tabou sur de nombreuses thématiques liées à la sexualité. À l’occasion de la quatrième et ultime saison, qui sort ce jeudi 21 septembre, le Planning familial s’associe à Netflix pour le lancement de « La Hotline Sex Education ».

Cette campagne événement s’est ouverte mercredi 20 septembre. « En tant qu’association militant depuis plus de 60 ans sur le terrain pour une éducation sexuelle pour tous·tes, nous sommes heureux·ses de nous associer à « La Hotline Sex Education », campagne qui promeut une éducation sexuelle populaire et inclusive », déclare Sarah Durocher, présidente du Planning familial, dans un communiqué. 

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Améliorer l’entrée des jeunes dans la vie sexuelle et affective 

Le concept de cette campagne est simple. Plusieurs créateur·ices de contenu, à l’instar de Shera Kerienski, Meryl Bie, Ben Névert, Edward Sad ou encore Anissa Maill, répondront aux interrogations d’adolescent·es et jeunes adultes, recueillies à travers la France. Depuis mercredi, les internautes ont la possibilité de poser leurs questions sur TikTok, YouTube, Instagram et X (ex-Twitter). Du 25 au 29 septembre, les influenceur·ses seront accompagné·es par la psychologue, infirmière et sexothérapeute Edwige (plus connue sous le pseudonyme @Wicul), pour informer au mieux les jeunes, prônant une éducation sexuelle accessible à tous·tes. 

Le chemin de l’éducation sexuelle est encore long. Depuis la loi Aubry de 2001, au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité sont censées être organisées à l’école. Or, 67% des jeunes de 15 à 24 ans déclarent ne pas en avoir bénéficié, rapporte le communiqué. Une impasse qui peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie sexuelle des adolescent·es et jeunes adultes. En effet, 33% des femmes se sont déjà forcées à avoir des relations sexuelles parce que leur partenaire insistait. 66% des jeunes ne se protègent pas systématiquement lors d’un rapport sexuel, et 88% des jeunes adultes considèrent que leur entrée dans la vie sexuelle et affective aurait été meilleure s’ils avaient eu accès à une éducation à la sexualité. Des chiffres inquiétants, qui montrent qu’il est temps de faire bouger les lignes. 

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