Santé

Ménopause : ces facteurs favorisent la dépression et l’anxiété


Toutes les femmes ménopausées ne souffrent pas de symptômes liés à la santé mentale. Selon une nouvelle étude, la dépression et l’anxiété seraient liées à des facteurs extérieurs.

La ménopause concerne plus de 11 millions de femmes en France. Mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne face aux nombreux symptômes qui peuvent y être associés. 87 % des femmes présentent au moins un symptôme de ménopause en plus de l’arrêt des règles, et 20 à 25 % souffrent de troubles sévères qui affectent leur qualité de vie, indique l’Inserm. Bouffées de chaleur, incontinence urinaire, sécheresse vaginale… les manifestations corporelles sont multiples, et propres à chaque femme. Certaines sont également sujettes à des troubles de l’humeur, voire à des épisodes dépressifs ou à de l’anxiété. Selon une nouvelle étude publiée dans « The Lancet » le 5 mars 2024, plusieurs facteurs augmentent les risques de développer des symptômes liés à la santé mentale.

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Antécédents médicaux, troubles du sommeil, événement stressant

Selon les chercheuses, il n’existe pas de lien direct entre ménopause et dépression, anxiété, troubles bipolaires ou encore psychose. « Si vous n’avez jamais souffert de dépression majeure auparavant, il est très peu probable que vous ayez un premier épisode de dépression clinique pendant la transition de la ménopause », explique Hadine Joffe, co-autrice de l’étude dans un communiqué. Cependant, les femmes ayant traversé une période de périménopause particulièrement longue, celles ayant déjà souffert de dépression dans le passé, celles qui sont sujettes à des troubles du sommeil liés à des bouffées de chaleur nocturnes, ou encore celles ayant subi un événement stressant au même moment que la ménopause, sont plus susceptibles de voir leur santé mentale affectée.

Au regard de ces résultats, les expertes appellent les professionnels de santé à prendre en considération les antécédents médicaux de leurs patientes ménopausées, qui souffrent de dépression ou d’anxiété. « Les cliniciens doivent réfléchir à ce qui s’est passé avant, car la dépression peut coïncider avec la ménopause sans y être liée. »

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