Mois sans tabac : plus de la moitié des fumeurs pourraient arrêter par amour
64 % des célibataires seraient prêt·es à arrêter de fumer par amour, selon un sondage Happn dévoilé le 2 novembre.
L’amour peut être une vraie source de motivation pour arrêter de fumer. Le nombre de consommateur·ices de tabac s’élève à 12 millions de personnes âgées de 18 à 75 ans, selon les derniers chiffres de Santé publique France publiés en mai 2023. Si ces statistiques restent stables depuis 2019, près de six fumeurs quotidiens sur dix souhaitent arrêter de fumer des cigarettes. Qu’en est-il lorsque l’amour s’invite dans l’équation ? L’application de rencontre Happn s’est penchée sur la question.
Selon un sondage mené auprès de 1 393 utilisateur·ices, 43 % des célibataires fument régulièrement. Parmi ces personnes, 64 % se disent prêt·es à arrêter de fumer par amour. Un résultat pour le moins encourageant.
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27 % des célibataires renonceraient à une relation avec un·e fumeur·se
Il faut dire que la cigarette rebute certaines personnes, dans le cadre du dating et des relations de couple. En effet, 27 % des célibataires interrogé·es affirment ne pas vouloir entamer une histoire d’amour avec un·e fumeur·se. Si les raisons sont multiples, les mauvaises odeurs que la cigarette propage au niveau des doigts, des vêtements et de l’haleine atteignent la première marche du podium (80 %). À l’inverse, 3 % des personnes sondées trouvent les fumeur·ses sexy.
1,2 million de personnes inscrites à Mois sans tabac
Si la cigarette se révèle être un atout de séduction dans certains cas, il est important de rappeler que le tabagisme reste l’une des premières causes de mortalité. En ce sens, la 8e édition du Mois sans tabac, dont le coup d’envoi a été donné le 1er novembre 2023, lance un défi collectif en invitant tous les consommateurs de tabac à arrêter de fumer pendant 30 jours. En 2022, 162 012 personnes s’étaient inscrites sur la page Internet qui permet de participer à l’opération. Au total, plus de 1,2 million de personnes s’y sont inscrites depuis son lancement, selon Santé publique France.
