Santé

Septembre turquoise : un mois de sensibilisation pour les cancers gynécologiques

Chaque année, plus de 17 000 femmes sont touchées par un cancer gynécologique. « Les cancers gynécologiques les plus fréquents sont les cancers du corps utérin aussi appelés cancer de l’endomètre. Viennent ensuite les cancers du col de l’utérus, et les cancers de l’ovaire. Les cancers de la vulve, du vagin et des trompes sont plus rares », détaille l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris. Comme souvent, plus ces cancers sont identifiés tôt et mieux ils sont soignés.

Aujourd’hui, ces cancers qui touchent l’appareil reproducteur féminin restent moins connus et sont encore tabous. Dans le cadre de l’opération Septembre Turquoise, une campagne d’information est organisée afin de sensibiliser au maximum les patientes sur les cancers de l’endomètre, du col de l’utérus, de l’ovaire, de la vulve et du vagin. « Nous devons casser les idées reçues sur les cancers gynécologiques. Ces cancers ne se résument pas à un seul cancer, ils peuvent survenir à tous les âges et la recherche avance », alerte auprès de La Dépêche, le Dr Laurence Gladieff, oncologue médicale, responsable du comité de gynécologie et chef du département d’oncologie médicale de l’IUCT-Oncopole à Toulouse qui a mis en ligne une page interactive. Au programme, des informations détaillées sur chacun de ces cancers féminins et des précisions sur le dépistage.

Quel dépistage ?

Par exemple, on apprend que le cancer du vagin et de la vulve restent relativement rares avec 160 et 480 nouveaux cas par an en France. Concernant le cancer du col de l’utérus, il y a environ 3 000 nouveaux cas par an en France. « Il représente le 3ème cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. Cependant, dans les pays industrialisés et en particulier en France, le dépistage et la vaccination contre le Papillomavirus HPV ont permis de réduire considérablement sa fréquence », rapporte l’AH-HP.

Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent (hors cancer du sein) avec plus de 8 200 nouveaux cas par an. Souvent, le pronostic est bon car il est diagnostiqué suffisamment tôt. Concernant le cancer de l’ovaire, il est responsable de 5 200 nouveaux cas par an et provoque peu de symptômes. Actuellement, il n’existe pas d’examen simple permettant de détecter de certains cancers gynécologiques. « Certains signes particuliers comme la survenue de saignements anormaux (en dehors des règles, chez une femme ménopausée), la présence d’une gêne abdominale, de douleurs pelviennes et/ou une augmentation du volume abdominal, peuvent évoquer un cancer gynécologique et doivent amener les patientes à consulter leur médecin », recommande l’AP-HP.

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