Santé

Spirométrie : indications, résultats, c’est quoi ?

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Définition : qu’est-ce que la spirométrie (exploration fonctionnelle respiratoire) ?

La spirométrie est un test indolore qui évalue votre capacité à respirer et qui peut participer au diagnostic de diverses maladies pulmonaires comme l’asthme ou la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Nous parlons aussi d’explorations fonctionnelles respiratoires (EFR). Plus précisément, la spirométrie permet de mesurer : 

  • la quantité d’aire contenue dans les poumons (volumes pulmonaires); 
  • les débits de l’air expulsé lors d’une expiration forcée c’est-à-dire volontaire maximale (débit expiratoire). 

Cette examen est pratiqué aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant (notamment en cas d’asthme infantile). 

Asthme, BPCO, toux… : pourquoi faire une spirométrie ?

Votre médecin pourrait bien vous prescrire une spirométrie si : 

  • Vous avez plus de 40 ans et êtes fumeurs ou ancien fumeur. 
  • Vous toussez ou crachez depuis un certain temps. 
  • Vous êtes essoufflé(e) en marchant et/ou vous devez ralentir la marche à cause de l’essoufflement. 
  • Vous avez des infections ORL à répétition comme des bronchites
  • Vous présentez des signes d’une maladie respiratoire chronique (BPCO, asthme). 
  • Vous recevez déjà un traitement pour une maladie pulmonaire. Dans ce cas, l’examen peut permettre de surveiller l’évolution de la maladie et l’efficacité du traitement

Spirométrie : comment se préparer à ces tests de respiration ?

Au cours des 6 heures qui précédent l’examen : 

  • Ne buvez pas d’alcool et ne fumez pas ;
  • Ne faites pas d’exercice physique intense
  • Ne mangez pas de repas lourds. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour cet examen. 

En outre, vous devriez vous rendre à l’examen avec une tenue confortable. Portez des vêtements amples et évitez les ceintures serrées à la taille afin de bien respirer. Évitez aussi d’être trop couvert(e) pour ne pas avoir chaud. 

Spirométrie : existe-t-il des contre-indications ?

Il n’est pas conseillé de réaliser une spirométrie si : 

  • vous venez de subir une intervention chirurgicale au niveau des yeux ou des voies ORL ;
  • vous avez récemment eu un pneumothorax ; 
  • vous souffrez d’une maladie cardiovasculaire non stabilisée comme un infarctus du myocarde, une hypertension artérielle ou une embolie pulmonaire ; 
  • vous présentez des symptômes de maladies infectieuses. 

En outre, si vous suivez un traitement pour une maladie pulmonaire, il peut vous être demandé de l’arrêter en vue de l’examen. Aussi vous devriez signaler si vous souffrez de fuites urinaires à l’effort ou de malaises vagaux. Dans le premier cas, vous devriez bien vidanger votre vessie avant l’examen. Dans le second, il peut vous être autorisé de vous allonger à tout moment pendant l’examen. Vous pouvez aussi consommer une boisson sucrée avant les tests. 

Spirométrie : comment est réalisé l’examen ?

La spirométrie est un examen rapide et indolore. Vous devez prévoir aumaximum 40 minutes. Il se déroule dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles respiratoires

Vous devez prendre rendez-vous au laboratoire via le site internet de ce dernier et vous y présenter à l’heure. N’oubliez pas votre ordonnance et votre carte vitale. Vous serez pris en charge par le médecin du laboratoire. Parfois un(e) assistant(e)/infirmier(e) peut préalablement noter certaines de vos informations nécessaires lors de l’interprétation des résultats (âge, taille, poids…).

Vous êtes assis(e) face au médecin qui vous posera une pince sur le nez afin de respirer uniquement par la bouche. On vous demandera de souffler dans un appareil appelé spiromètre pour prendre la mesure de votre respiration.

Le spiromètre est relié à un ordinateur qui enregistre les résultats. L’appareil mesure la quantité d’air que vous expirez, et la vitesse à laquelle vous le faites.

Pour des questions d’hygiène, le spiromètre est protégé d’un embout buccal à usage unique afin que vous apposiez vos lèvres. 

Des exercices de respiration

D’abord, le médecin vous demandera de respirer normalement dans le spiromètre. Puis il vous demandera d’inspirer puis d’expirer à fond. Il vous faudra ensuite répéter l’exercice sans prendre de pause respiratoire. Le but est alors de vider complètement vos poumons. Vous répéterez cet exercice plusieurs fois. 

D’autres tests respiratoires

Le médecin peut juger nécessaire de compléter ces premiers test par : 

  • Un test de provocation bronchique : les exercices sont répétés après avoir inhaler un produit qui contracte les bronches (histamine ou méthacholine) afin de provoquer une crise d’asthme. Ce test est réalisé si vous avez des symptômes qui font penser à l’asthme alors que la spirométrie est normale. 
  •  Un test inverse ou de réversibilité : les exercices sont répétés après avoir inhalé un actif qui dilate les bronches (ou bronchodilatateur). Si les résultats sont améliorés pendant le test inverse, c’est que vous souffrez peut-être d’asthme. 

Attention, la spirométrie peut demander un effort physique. Si vous ressentez des étourdissements au cours de cet examen vous devriez le signaler au médecin. 

Interprétation : comment lire les résultat de la spirométrie ?

Il n’est pas possible d’interpréter soi-même les tests de spirométrie qui délivrent des données chiffrées et des courbes complexes. C’est d’abord le médecin du laboratoire qui vous livrera son évaluation complète. Selon votre état de santé et l’évaluation de votre fonction pulmonaire, il peut juger utile de faire d’autres tests immédiatement ou plus tard en prenant un autre rendez-vous. Il transmet ces résultats au médecin prescripteur. 

Spirométrie : que se passe-t-il après ces analyses ?

Après cet examen, vous pouvez ressentir une fatigue. Néanmoins, vous pouvez retourner à vos occupations habituelles. En outre, vous devez reprendre rendez-vous avec votre médecin prescripteur dans le cadre de votre suivi. 

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