Santé

Une enquête pointe du doigt des bonbons japonais qui seraient toxiques pour la santé

Ces bonbons connaissent une popularité croissante parmi les jeunes Français, en 2022, ce sont près de 7 000 tonnes de bonbons japonais qui ont été importé. L’enquête met en évidence que « de nombreux bonbons japonais exportés en France contiennent des ingrédients opaques, problématiques, voire carrément interdits et dangereux ». La composition potentiellement toxique de certains bonbons japonais importés massivement en France, souvent mis en avant par des influenceurs japonais, a été mis en évidence par Mr Mondialisation. Les journalistes de ce média indépendant ont donc décidé de mener leurpropre enquête afin de mieux comprendre les ingrédients en question. Voici les conclusions de leur enquête.

Les journalistes ont analysé la composition d’une douzaine de produits parmi les plus populaires. Il s’est avéré que 40% de l’échantillon présentait des problèmes sanitaires. L’enquête s’est particulièrement penchée sur la composition problématique des M&M’s de Mars Japan Limited, des poudres crépitantes Pachi Pachi Panic de Meisan et des Gommes Fusen aux Raisins Sonomanma. Ces produits contiennent des ingrédients dont la marque ne fournit pas de précision, les qualifiant de « flous » (source 1). 

Des ingrédients sans indications précises

Plusieurs emballages stipulent des ingrédients, sans pour autant en renseigner l’origine ou l’essence. L’enquête réalisée en démontre au moins 3 :

  • Une huile de « plantes » sans spécification de l’espèce et de l’origine, qui pourrait être de l’huile de palme ou autre. 
  • Un « agent d’enrobage » ou « azurant » pour donner un aspect brillant et uniforme aux bonbons, sans précision sur sa nature. L’enquête souligne qu’il est important de noter que tous les azurants optiques ne sont pas autorisés dans les produits alimentaires selon les réglementations de chaque pays.
  • Un « régulateur alimentaire de pH » sans aucune spécification.

En plus de l’opacité des ingrédients, l’enquête dénonce la présence de colorants interdits par l’Union européenne. Par exemple, le dioxyde de titane E171 est interdit dans les denrées alimentaires en France depuis le 1er janvier 2020, suite à un avis de l’Agence Nationale de Sécurité Alimentaire ANSES en avril 2019 mettant en évidence sa dangerosité pour la santé des consommateurs en raison de sa forme nanoparticulaire. L’enquête a également identifié la présence de jaune de gardénia dans certains bonbons japonais, un colorant qui n’est pas autorisé dans l’Union européenne en raison de ses composants allergènes notables.

Les confiseries importées font l’objet d’une surveillance renforcée par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qui sanctionne les violations du droit de la consommation. 

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