Santé

Alerte santé : risques accrus liés à l’abus de la Prégabaline, connu sous le nom de Lyrica

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Le Dr Faredj Cherikh, psychiatre et chef de service addictologie au CHU de Nice, met en garde contre les dangers potentiels pour la santé associés à cet abus. La douane française a récemment signalé une recrudescence des saisies de prégabaline, initialement prescrite pour traiter l’épilepsie, les troubles anxieux généralisés et les douleurs neuropathiques. Face à une augmentation des cas d’abus, de dépendance et d’ordonnances falsifiées, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a pris des mesures. Les conditions de prescription de la prégabaline sont désormais strictement limitées à six mois, exigeant une ordonnance sécurisée et infalsifiable. Le Dr Cherikh souligne les risques liés à l’abus de la prégabaline, notant une augmentation de 40% des problèmes associés depuis 2016. Il explique que ce médicament, initialement un antalgique pour les douleurs neuropathiques, présente également des propriétés anxiolytiques, pouvant conduire à un mésusage.

Un public vulnérable

Les patients présentant des antécédents de dépendance à d’autres substances sont particulièrement vulnérables à la dépendance à la prégabaline. Le médicament est surveillé de près en raison de son potentiel addictif, similaire à celui des benzodiazépines. Les consommateurs recherchent des effets tels que la désinhibition, l’ébriété, l’euphorie et l’effet anxiolytique. Les hallucinations visuelles peuvent également survenir en cas d’abus. Pour les patients dépendants, le Dr Cherikh préconise un examen clinique approfondi, un établissement d’une relation de confiance, suivi d’un sevrage progressif en ambulatoire. L’hospitalisation n’est envisagée qu’en deuxième intention (source 1).

Les personnes qui abusent de la prégabaline appartiennent généralement à la tranche d’âge de 18 à 40 ans, avec deux profils distincts : celles souffrant de douleurs prolongées après des accidents ou des interventions chirurgicales, et les jeunes issus de milieux défavorisés cherchant des alternatives abordables sur le marché illicite. Le Dr Cherikh conclut en exprimant des préoccupations croissantes quant aux nouveaux produits de synthèse, dont les complications graves, telles que les overdoses et les troubles neuropsychiatriques, nécessitent une vigilance accrue dans le pays.

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