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À cet âge-là, être célibataire présente de nombreux avantages

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À cet âge-là, être célibataire présente de nombreux avantages

Si une pression sociale s’exerce sur les personnes célibataires, il existe un âge d’or du célibat. Deux chercheuses hollandaises lèvent le voile sur les bienfaits que procure la vie en solo, à une certaine période de la vie…

« Alors, toujours solo ? », « Tu ne vas tout de même pas finir vieille fille ? », « Et le bébé, c’est pour quand ? »… À l’approche de la trentaine, le poids des injonctions sociales pèse de plus en plus lourd sur les épaules des femmes. Les personnes célibataires sont souvent stigmatisées et réduites à leur situation amoureuse, subissant des remarques indélicates et blessantes de la part de leurs proches. De quoi générer des émotions négatives, telles que de la honte, de la frustration ou encore de l’anxiété. Pourtant, le célibat regorge de bienfaits insoupçonnés…

Une étude menée par deux chercheuses hollandaises, et publiée dans le « Journal of Marriage and Family » le 16 novembre dernier, met en lumière l’impact du célibat et des ruptures amoureuses sur la qualité de vie des jeunes adultes. « Plusieurs études ont montré que les jeunes célibataires considèrent leur situation comme une occasion de se concentrer sur leur développement personnel, avec la constitution d’un groupe d’amis, le fait de s’investir dans ses études ou dans sa carrière professionnelle, ou encore l’apprentissage de la vie par soi-même », souligne Lonneke van den Berg, autrice de l’étude et chercheuse à l’Institut démographique interdisciplinaire des Pays-Bas, citée par « PsyPost ». Qu’en est-il à la vingtaine, et sur le long terme ? Les expertes se sont penchées sur cette question. 

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Construire sa vie professionnelle, puiser dans ses ressources… 

Pour réaliser cette enquête, les chercheuses ont recueilli les données du Panel socio-économique allemand (SOEP), sur une période allant de 1984 à 2019. Elles se sont concentrées sur 1 003 personnes ayant quitté le domicile parental avant 25 ans. Parmi elles, certaines ont d’abord vécu seules avant de s’installer à deux, d’autres se sont immédiatement mises en couple, et toutes ont fini par se séparer. 

« Il y a des côtés positifs au célibat » 

Les autrices de l’étude ont ensuite mesuré le niveau de satisfaction des participant·es à l’égard de leur vie et de leurs revenus. Résultat, plus les hommes étaient restés célibataires avant de se mettre en ménage, moins ils ont ressenti les effets négatifs de leur séparation. Cela suggère que les hommes célibataires ont certainement acquis des ressources, qui les ont aidés à traverser cette crise de la séparation. Concernant les revenus, les femmes initialement célibataires touchaient des salaires plus élevés que leurs semblables qui s’étaient immédiatement installées en couple. 

Les résultats indiquent « qu’il y a des côtés positifs au célibat. Nous constatons des différences entre les individus plus tard dans la vie, sur la base d’expériences vécues au début de l’âge adulte, comme vivre seul sans partenaire après avoir quitté la maison », a souligné Lonneke van den Berg auprès de « PsyPost ». Par conséquent, les femmes qui découvraient le célibat ont dû redoubler d’efforts pour s’imposer sur le marché du travail, contrairement aux autres qui étaient déjà plus indépendantes économiquement.  

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