Santé

Des chercheurs créent des mini-cœurs humains synthétiques pour traiter les maladies cardiaques

Aux Etats-Unis, des chercheurs de l’État du Michigan ont développé des cœurs synthétiques brevetés de type humain. Grâce à cette avancée, il est plus simple pour les scientifiques d’étudier le développement du cœur humain et les cardiopathies congénitales. Une aide pour mettre au point de nouvelles thérapies et des médicaments pharmaceutiques pour traiter diverses maladies cardiaques.

Les modèles réalistes représentent une aide précieuse pour découvrir des solutions applicables aux maladies cardiovasculaires. « Bien que 90 % des maladies cardiovasculaires soient considérées comme évitables, elles sont devenues la principale cause de décès dans les pays développés. Grâce aux progrès des technologies des cellules souches et de la bio-ingénierie, nous pouvons cultiver et étudier le cœur humain. Cela révolutionnera les approches médicales du traitement et de la prévention des maladies cardiaques et des affections congénitales en nous aidant à comprendre les mécanismes de la maladie », explique Aitor Aguirre, professeur agrégé de génie biomédical et chef de la division de biologie du développement et des cellules souches à l’Institut des sciences et de l’ingénierie quantitatives de la santé de MSU.

Ces mini-organoïdes cardiaques sont développés à partir de cellules souches pluripotentes provenant d’adultes. Leur complexité cellulaire et leur pertinence physiologique permettent d’étudier le développement et les maladies du cœur humain à un degré jamais atteint auparavant.

Aider la recherche

« À l’avenir, nous pensons que moins de patients auront besoin d’un traitement et que pour ceux qui en auront besoin, le développement de nouveaux médicaments prendra moins de temps. Pour les malformations congénitales en particulier, la prévention est la meilleure solution. C’est pourquoi les mini-organoïdes cardiaques peuvent vraiment changer notre façon d’aborder les soins de santé », souligne le Pr Aguirre. Par exemple, ces cœurs artificiels aident à déterminer une possible toxicité. Être capable de la prédire à l’avance pourrait permettre d’économiser du temps et de l’argent et de réduire le risque d’échec médicamenteux.

« Nous avons créé un modèle utilisant ces organoïdes pour étudier les effets du diabète maternel à chaque étape du développement du cœur fœtal. C’est la définition de la médecine de précision. Nous pouvons utiliser la science pour rendre la pratique clinique plus précise », souligne le médecin.

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