Santé

La pollution plastique est (aussi) dans notre sang

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Le plastique est partout. Dans un rapport publié le mardi 11 avril, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dénonce une « pollution planétaire » et décrit la situation comme une « bombe à retardement ». Selon les conclusions du texte, 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchets en moins d’un an. Ce rapport a été coécrit avec la présidente de la Fondation de la mer, Sabine Roux de Bézieux, pour le compte du Cese.

Ce plastique contamine les sols, les eaux, l’air et jusqu’au sang. « La pollution plastique est un fléau car on en trouve dans les sols et dans l’eau mais sous forme de particules dans l’air que l’on respire, dans notre sang et même dans le lait maternel », souligne Nathalie Van Den Broeck, vice-présidente de l’association Surfrider Foundation, citée par Le Parisien. Avant d’ajouter : « Un rapport du WWF de 2019 estime que chaque individu avalerait 2 000 particules de plastiques par semaine, l’équivalent de 5 g, soit le poids d’une carte bancaire ».

Vers une interdiction

Inspirées par le modèle du Nutri-Score, les auteures de cette étude soulèvent la possibilité de mettre en place une empreinte plastique pour aider les consommateurs à « savoir quelle quantité de plastique contient le produit qu’ils achètent, s’il est biosourcé et son degré de recyclabilité en fin de vie  » détaille Nathalie Van Den Broeck. D’ici 2060, la consommation de plastique pourrait doubler. En conséquence, le Cese réclame l’interdiction du plastique à usage unique à l’échelle internationale d’ici à 2040.

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