Santé

Le sommeil des bébés pourrait être affecté par ce facteur


L’environnement des femmes enceintes aurait un impact sur la qualité de sommeil de leur enfant, selon une étude néerlandaise relayée par France Inter.

À quel point la santé mentale des futures mamans impacte-t-elle le bien-être de leur bébé ? Des chercheurs néerlandais ont tenté de répondre à cette question, en s’intéressant plus particulièrement aux conséquences du stress pendant la grossesse, sur la santé des nouveau-nés. Pour mener ces travaux, les scientifiques de l’Institut des neurosciences d’Amsterdam ont recueilli les données de 10 000 femmes enceintes avant d’évaluer la qualité de sommeil de leur enfant de 0 à 6 ans, rapporte France Inter dans un article publié samedi 30 septembre 2023. 

Réveils nocturnes, problèmes d’endormissement

Deuil pendant la grossesse, difficultés financières, problèmes de logement, conflits familiaux… Plusieurs éléments pouvant être considérés comme des facteurs de stress durant la grossesse, ont été passés au crible par les auteurs de l’étude. Dans un second temps, les chercheurs ont observé la qualité de sommeil des enfants à cinq périodes différentes. Le résultat est sans appel : un niveau de stress prénatal élevé entraîne des problèmes de sommeil, de la naissance à l’âge de six ans. 

Ce n’est pas tout. Certains gènes influeraient sur la qualité du sommeil. « II existe des gènes associés à la qualité ou à la durée du sommeil, indique Brigitte Fauroux, pédiatre à l’hôpital Necker et spécialiste du sommeil, citée par France Inter. On voit qu’il y a une interaction entre la génétique, le stress prénatal et l’insomnie ou les troubles du sommeil plus tard. » Ces gènes causeraient des problèmes de réveils nocturnes ou d’endormissement. « Ce qu’on montre, c’est que les enfants qui ont des réveils nocturnes fréquents, des sommeils courts, des difficultés d’endormissement, ont en général un environnement familial qui fait qu’ils ont des comportements non-optimaux, précise Sabine Plancoulaine, médecin de santé publique à l’Inserm, interrogée par France Inter. Par exemple : une présence parentale au coucher, qui fait que l’enfant ne sait pas s’endormir seul. En faisant cela, vous avez 25 fois plus de risques d’avoir des troubles du sommeil. » Des résultats qui montrent à quel point la santé mentale des mères et des parents, est une problématique à prendre au sérieux. 

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