Santé

Marine, 30 ans : « En couchant avec un inconnu, j’ai retrouvé toute la légèreté de mes 16 ans »

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« Corentin et moi, on s’est rencontrés au lycée, en classe de terminale, et, depuis, on ne s’est jamais quittés, confie Marine. Lui et moi, on se connaît par cœur. A tel point que je pourrais terminer la plupart de ses phrases. Et vice versa. Notre mariage est programmé en septembre prochain, en Bretagne, d’où nous sommes tous les deux originaires, et notre projet est d’acheter ensuite une maison, en banlieue parisienne et de fonder une famille ».

Tout pourrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour cette jeune infirmière pédiatrique si, depuis que les préparatifs de la cérémonie vont bon train, elle ne se posait pas autant de questions sur son avenir. « La perspective d’unir mon destin à un homme si gentil, si honnête, si protecteur (et, surtout, si amoureux de moi !), me comble évidemment de bonheur, lâche-t-elle. Je sais que j’ai énormément de chance de l’avoir rencontré. Je peux, sans me fourvoyer, faire des plans sur la comète avec lui. Il sera toujours là pour moi dans les bons, comme dans les mauvais moments. Je suis également sûre d’avoir envie que Corentin soit le père de mes enfants et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il fera un papa formidable. Mais, car il y a un mais, j’appréhende aussi cette vie toute tracée qui m’attend et qui ressemble à tant d’autres. En devenant épouse, puis mère, j’ai peur de voir défiler ma vie à toute allure, sans pouvoir vraiment en profiter et, aussi, de m’oublier en tant que femme. Je crains de perdre ma légèreté, mon insouciance. Bref, de prendre un sacré coup de vieux et d’entrer une bonne fois pour toutes dans le monde obscur des adultes. Encore plus que lorsque j’ai décroché mon premier CDI, ou quand j’ai, en début d’année, passé le cap de la trentaine. C’est dire ! ».

Un peu d’action… risquée

En quelque douze ans de relation, Marine n’avait jamais trompé Corentin. Elle n’y avait même pas pensé. Voici quelques semaines, elle a pourtant franchi la ligne rouge avec un inconnu, rencontré à l’occasion d’un week-end balnéothérapie entre copines. « Ce n’était ni prévu, ni anticipé, se défend aussitôt la trentenaire. Guillaume (c’est le nom de l’inconnu qui lui a fait perdre la tête) n’est d’ailleurs pas vraiment mon type d’homme et, s’il ne m’avait pas draguée si ouvertement, je suis certaine que je ne l’aurais jamais remarqué et qu’il ne se serait rien passé entre nous ».

Il n’empêche : non seulement Marine ne regrette pas cet instant volé, mais elle sent bien qu’elle pourrait facilement recommencer. D’autant que son amant d’un soir, qui travaille lui aussi à Paris, a pris soin de lui demander ses coordonnées téléphoniques avant qu’ils ne se quittent. Il ne cesse, depuis, de la relancer. « Je ne ressens pas de sentiments pour lui, précise la jeune femme, comme pour lever toute ambiguïté. Mais c’est vrai que, dans ses bras, j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 16 ans. J’ai retrouvé le piment qui manque un peu à ma vie actuelle. Je dois avouer que ça m’a énormément troublée, car je ne pensais pas me retrouver un jour dans cette situation ».

Cette relation extra-conjugale pourrait même booster notre couple

Du coup, Marine se sent tiraillée. « Je sais que la vie est courte et j’ai peur de regretter, un jour, de ne pas avoir vécu tout ce que je voulais vivre, analyse-t-elle. Même si cela peut paraître un poil amoral, je me dis que je pourrais revoir Guillaume une ou deux fois, du moins jusqu’à la date de mon mariage (après j’arrêterai, je me le suis juré). Ça me permettrait de ne pas avoir de regrets. Corentin, lui, ne souffrirait pas, puisqu’il n’en saurait rien. Cette relation extra-conjugale pourrait même booster notre couple. Évidemment, le tout est que je ne m’amourache pas de Guillaume mais, honnêtement, je ne crois pas que ce soit possible (je le répète : j’aime mon futur mari) et je n’ai pas envie de tomber amoureuse de Guillaume. Ni même de partager quoi que ce soit avec lui. Ce qui me plaît dans cette histoire passagère, c’est l’excitation du moment, la transgression, l’interdit. Et aussi le sentiment de rester un peu plus longtemps jeune ».

D’un autre côté, Marine veut aussi réussir son mariage, tout comme sa vie avec Corentin. « Lorsque je pense à lui, je m’en veux terriblement, car quoi que j’en dise pour me donner bonne conscience, je sais, en mon for intérieur, que je ne me conduis pas vraiment bien avec lui, glisse-t-elle, à demi-mots. Je mets ça sur le compte de la peur de l’engagement et je me rassure en me disant que quand j’aurai la bague au doigt, je n’aurai plus ce genre de pensées. Je sais aussi que si je veux donner une vraie chance à notre couple, il faut que j’arrête tout de suite de communiquer avec Guillaume et que je tire définitivement un trait sur cette histoire. C’est ce que j’essaie de faire, depuis une bonne semaine, car c’est, selon moi, la meilleure chose à faire… mais je ne pensais pas que j’allais trouver ça aussi dur. Et ça m’interpelle ».

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