Santé

Qu’est-ce que le « loud quitting », cette stratégie qui vise à obtenir des avantages au travail ?


Le « loud quitting », qui consiste à exprimer son intention de démissionner de façon claire et assumée, séduit de nombreux·ses salarié·es, au-delà des frontières. Bonne ou mauvaise idée ?

Cette nouvelle tendance professionnelle rencontre un franc succès sur la Toile. Il y a quelques mois, le « quiet quitting » ou « démission silencieuse », était sur toutes les lèvres. Cette attitude adoptée par certain·es salarié·es, consiste à faire le strict minimum au travail, pour préserver sa santé mentale. On a également entendu parler du « rage applying », qui se manifeste par des candidatures compulsives, dans le but de quitter son poste actuel qui ne nous convient plus. Cet été, une autre méthode séduit les talents insatisfaits au sein des entreprises : le « loud quitting », dont le hashtag cumule 1,4 million de vues sur TikTok. Quèsaco ?

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Une méthode risquée 

De nombreux utilisateurs et utilisatrices vantent les mérites de la « démission bruyante » sur les réseaux sociaux. Contrairement au « quiet quitting », cette stratégie se caractérise par le fait de clamer haut et fort son insatisfaction au sein de l’entreprise, et qu’on envisage même de la quitter. Critiquer le management toxique de la boîte, énoncer clairement que l’on a un entretien de fixé pour un autre job, exprimer son mécontentement d’une façon ou d’une autre auprès de ses collègues ou de ses supérieurs hiérarchiques… tous les moyens semblent bons pour faire comprendre à son employeur que l’on ne se sent plus en phase avec l’entreprise. L’objectif ? « Forcer l’organisation à repenser certaines choses », précise la créatrice de contenu @careerkueen sur TikTok. En agissant ainsi, certain·es employé·es espèrent obtenir une hausse de salaire ou autres avantages, et améliorer leurs conditions de travail.

Selon une étude récente de l’institut Gallup, les travailleurs désengagés ont augmenté de 18 % au cours du deuxième trimestre de 2022, aux États-Unis. Pour exprimer leur désaccord avec leur employeur, certain·es salarié·es n’hésitent pas à ternir la réputation de la boîte sur les réseaux sociaux. Mais le « loud quitting » n’est pas seulement dangereux pour l’entreprise. En réclamant une hausse de salaire sous peine de démissionner, par exemple, les employé·es s’exposent également à des risques, surtout s’ils n’ont pas réellement l’intention de partir. Alors, autant se préserver en exposant les bons arguments, en valorisant ses compétences et sa valeur ajoutée, pour obtenir gain de cause.  

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