Santé

Saviez-vous qu’une appli peut vous aider à réduire votre consommation d’alcool ?

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Si vous avez tendance à abuser de la boisson, cette application est faite pour vous ! Testée sur 1770 étudiants de grandes écoles suisses à la consommation d’alcool « problématique », elle peut aider à réduire sa consommation d’alcool. Les résultats de l’étude publiée dans le BMJ Journal en août 2023 sont prometteurs : les chercheurs se félicitent d’une « consommation d’alcool significativement plus faible dans le groupe d’intervention que dans le groupe témoin » (source 1). Après un an de suivi, les jeunes qui utilisaient l’application ont bu 10 % de verres standard en moins par semaine. Le nombre de jours de consommation excessive d’alcool par mois a également été diminué de plus de 10 %.

Concrètement, dans l’application, les étudiants pouvaient enregistrer leur consommation d’alcool, mais avaient aussi accès à divers outils d’auto-surveillance, de motivation, et d’information (teneur en calories des boissons, fiches d’information sur l’impact de l’alcool sur la santé…).

Cependant, une des limites de l’étude est justement l’auto-évaluation de la consommation d’alcool, ce qui peut entraîner une sous-déclaration.

Une consommation d’alcool problématique chez les jeunes

Alors que l’alcool est la 2e cause de mortalité évitable – après le tabac -, la consommation d’alcool chez les jeunes Français est particulièrement inquiétante. « En Europe, la prévalence de la consommation malsaine d’alcool chez les étudiants variait de 30 % à 60 % », précise l’étude. Selon le gouvernement, la majorité des jeunes de 17 ans a déjà bu de l’alcool.

Infographie jeunes alcool

© Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

C’est pourquoi les initiatives innovantes telles que l’application sont une réponse utile à un enjeu majeur de santé publique. D’autant plus chez les jeunes chez qui les solutions technologiques sont particulièrement adaptées. « Les interventions utilisant les technologies de l’information peuvent être utilisées pour relever ce défi car elles ont une plus grande portée, sont plus faciles à mettre en œuvre et sont plus cohérentes que les interventions traditionnelles en face à face, surtout chez les jeunes », estiment les chercheurs. Alors à quand sur nos téléphones ?

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