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Témoignages : ce red flag qui m’a fait quitter une relation

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« Il m’a proposé un premier rendez-vous au McDo » 

J’avais rencontré Mehdi dans un train. Ça ne m’arrive jamais de parler avec un inconnu mais il était drôle et mignon, j’étais célibataire et de bonne humeur. Il est reparti avec mon numéro. On s’est embrassé la fois suivante, en se baladant dans la rue. La fois d’après était le premier rendez-vous. On avait convenu du jour, il restait à déterminer le lieu. « On se retrouve au McDo ? », me demande-t-il par texto. Red flag. À l’époque, j’ai 23 ans, je suis altermondialiste et végétarienne. Je crois que Mehdi ne me connaît pas encore bien. C’est au-dessus de mes forces. J’appelle pour lui dire que finalement, nous, ça ne va pas être possible. 

Emma 

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« On passait tous nos dates avec sa mère » 

Je venais de me mettre en couple avec ce garçon que j’aimais bien. Au bout de deux semaines de relation, il me propose de venir chez lui. Ce que je ne savais pas, c’est que sa mère était là aussi. Je trouvais déjà ça un peu suspect de rencontrer les parents au bout de si peu de temps, mais soit. Je passe cette première soirée devant un vieux film TF1, mon mec à ma droite, sa mère à ma gauche. Le malaise s’installe.  

Pendant quatre mois, à chaque fois qu’on se voyait, c’était chez lui, avec sa mère, devant la télé. Le peu de fois où elle n’était pas là, elle occupait toute la conversation. Leur relation commençait à me faire flipper. Un jour, à bout, j’ai dit que je ne voulais plus la voir. Sauf que j’ai vite reçu des messages de sa part où elle me demandait de lui rendre visite en me disant que nos soirées films lui manquait. Elle venait de divorcer, elle vivait notre relation par procuration, et son fils voulait absolument lui prouver que c’était possible d’être heureux en amour. C’était trop pour moi, j’ai préféré le quitter.  

Ophélie 

« Il avait les ongles sales » 

C’était lors de ma première année à la fac. J’avais rencontré Vincent avec qui j’avais eu un super feeling. Il m’invite à sortir, on organise un verre la semaine suivante. Le jour-J, je suis toujours sur un petit nuage. Le rendez-vous se passe bien, jusqu’au moment où il soulève sa bière et que j’aperçois ses ongles – longs et sales. La magie s’est immédiatement évaporée. Dégoutée, j’ai trouvé une excuse pour m’enfuir. Je ne pouvais pas imaginer ses mains me toucher. Après ce rencard, je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles. Mais ça m’a appris une leçon : toujours regarder les ongles de mes crushs. 

Louise 

« Il était gémeaux » 

Rien d’autre à ajouter.  

Chloé 

« Il me parlait de politique pendant des heures » 

À la fin de l’été, j’ai rencontré un mec : bonne discussion, bon feeling, il bosse en politique et on est du même bord. Lors de notre premier date, je l’emmène à une soirée avec des potes, on rigole bien et on s’embrasse. Le lendemain on va au restaurant, et il ne me parle que de politique, mais genre l’obsession, impossible de parler d’autre chose. J’entends que c’est bien de le laisser parler de son métier, sa passion, mais un samedi soir, dans une phase de drague, on n’a pas besoin de rester des heures à discuter du possible retour de Montebourg pour l’élection présidentielle. Je décide de rentrer chez moi, je le sens déçu. J’hésite à le revoir. Dans un moment de faiblesse, je lui propose une autre soirée. Je regrette immédiatement cette décision : j’ai peur qu’il parle politique à tous mes potes et qu’il soit un poids. Quelques heures avant, je l’annule en prétextant une urgence.  

Depuis, il ne fait que m’envoyer des messages longs de mille kilomètres. Exemple : je poste une story sur Instagram du film « Spencer », et il se lance, tout seul, dans un monologue sur le fait qu’ils ont oublié de parler du maréchal Pétain dans le biopic sur le général de Gaulle. Il repropose un verre, je réponds poliment que je ne suis pas « trop chaude ». Deux semaines après, il revient à la charge et me dit : « Quand tu dis que tu n’es pas chaude pour un verre, ça veut dire pas chaude pour un verre avec moi ou pas chaude pour un verre dans l’absolu ? » J’ai halluciné qu’il ne comprenne pas que je ne veux pas de lui. J’ai dit : « Pas chaude pour un verre avec toi. » On s’est unfollow sur les réseaux sociaux et c’est mieux comme ça.  

Élodie 

« Il m’a demandé si en France, on parlait français » 

Premier date avec un mec rencontré sur Tinder au Japon, pays dans lequel j’habite depuis deux ans. On se donne rendez-vous dans un bar. On se raconte nos vies, et je lui parle de mes vacances passées en Europe cet été. Il me répond que ça doit être pratique puisque « tout le monde parle anglais » sur le continent. Je lui explique gentiment que ce n’est pas vraiment le cas, qu’en France par exemple la langue nationale est le français ; en Italie c’est l’italien, etc. J’observe son visage se décomposer et je l’entends me poser cette question : « Il y a une langue différente dans chaque pays en Europe ? » Sous le choc face à ce manque de connaissances, j’ai trouvé une excuse pour partir.  

Marianne 

« Il a détaillé l’addition » 

C’était un match Tinder avec qui j’avais bien discuté. Un soir, on décide de se voir pour la première fois au restaurant. Il a dîné et je me suis contentée d’un verre, puisque j’avais déjà mangé. À la fin du rendez-vous, il s’est tourné vers le serveur pour énumérer ce qu’il avait mangé, juste pour ne pas payer mon verre qui coûtait seulement quelques euros. J’ai trouvé ça déplacé, surtout que c’est lui qui m’a invitée à sortir. Je précise que je n’ai aucun mal à régler l’addition, à partir du moment où c’est moi qui invite. Tout le charme s’est évanoui, je l’ai rangé dans la case « radin » et j’ai préféré ne pas le revoir.  

Sabrine 

« Il était fan de Napoléon » 

Louis-Édouard avait tout pour me plaire. Je le trouvais charmant, cultivé et il était fan d’histoire. Peut-être un petit trop fan d’histoire, d’ailleurs. En particulier de Napoléon. Il connaissait tout de sa vie, il avait vu tous les documentaires, lu tous les livres. Au début, je trouvais ça drôle, un peu comme un running gag. On a rapidement emménagé ensemble. Au moment de l’installation, je vois qu’il sort un gigantesque tableau de Napoléon, avec un cadre en or très kitsch. Red flag, j’ai stoppé net, sentant qu’il commençait à se radicaliser. Maintenant,  il est fan de Zemmour.  

Émilie  

« Il m’a annoncée son métier : flic en roller » 

L’imaginer passer ses journées en roller est un tue l’amour que je n’ai pas pu supporter.  

Élisa  

« Il a écrit “Sa va ?” » 

Je discutais régulièrement avec Julien sur Tinder. La conversation était fluide, malgré quelques petites fautes d’orthographes. Je ne voulais pas faire la prof de français, alors je n’ai rien dit, jusqu’au moment où il m’a demandé : « sa va ? » Tout le charme  a disparu. J’ai supprimé le match.  

Zoé 

« Il a fêté la Saint-Valentin avec son meilleur ami » 

Mon copain de l’époque était plus amoureux de son meilleur ami Théo que de moi. Ils étaient tout le temps ensemble – au bar, à la bibliothèque ou en train de jouer à la PlayStation, fourrés chez l’un ou chez l’autre. Si Théo voyait une série, il fallait qu’on la regarde. Si Théo lisait un livre, il fallait qu’on le lise. Jusque-là, je supportais cette relation ultra-fusionnelle, parce que je n’avais pas le choix. Jusqu’au 14 février. Le soir de la Saint-Valentin, alors que j’avais tout préparé pour qu’on passe une soirée inoubliable, il a préféré diner avec Théo. Ça m’a réveillée, j’ai pris mes affaires et j’ai terminé cette relation.  

Emma  

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