Après ses aveux de dopage, Lance Amstrong a souffert d’un stress post-traumatique

Pour Lance Amstrong, tout a basculé en 2013. Cette année-là, le cycliste américain avoue dans une interview avoir eu recours à divers produits dopants tout au long de sa carrière sportive. En conséquence, il avait été déchu de ses titres et avait également été visé par des poursuites judiciaires.

« Je suis passé de héros à zéro. Beaucoup ont ri de mes aveux. Je n’ai pas trouvé ça drôle, mais ce qui est sûr, c’est que j’avais bien mérité de perdre mon statut », a expliqué le cycliste dans le podcast « The Great Unlearn », où il raconte ce qui a suivi cette descente aux enfers. Et d’ajouter : « La liste des poursuites judiciaires était longue comme le bras. Mes revenus sont passés d’un montant exorbitant à zéro… On ne peut pas vivre toutes ces choses sans souffrir de stress post-traumatique ».

 « Lorsque les gens entendent ce mot, ils pensent immédiatement à des hommes qui ont fait la guerre et qui y ont perdu des amis, ont vu la mort de près ou ont tué des gens. Mais ce n’est pas réservé exclusivement aux soldats. Et ça ne m’est pas non plus réservé ». Si par le passé il n’a pas suivi de thérapie pour son syndrome de stress post-traumatique, il a finalement consulté un professionnel de santé.

Au début, il y a réalisé un suivi classique puis a estimé qu’il avait besoin de « quelque chose de différent et de plus profond » pour affronter son syndrome de stress post-traumatique. Pour cela, il s’est rendu dans un établissement du Tennessee afin de réaliser des retraites thérapeutiques où il a reçu un suivi intense de cinq jours seulement. « J’ai fait une retraite de cinq jours à raison de 10 heures de thérapie quotidienne en face-à-face. Un peu comme de la chirurgie alors que ce à quoi je m’étais soumis par le passé était un pansement »