Les réveils nocturnes associés à un risque accru de cancer de la prostate, selon une nouvelle étude
Cette recherche révèle que les hommes qui se réveillent la nuit pendant au moins 30 minutes présentent un risque accru de 20 % de développer cette forme de cancer.
Les chercheurs ont analysé les données de 30 000 hommes britanniques qui ont participé à des études portant sur leur qualité de sommeil. Grâce à des moniteurs de mouvements nocturnes, les chercheurs ont évalué les perturbations du sommeil de ces hommes. Aucun des participants n’avait de cancer de la prostate au début de l’étude.
Les résultats montrent clairement que les hommes souffrant de troubles du sommeil, caractérisés par des réveils nocturnes prolongés, ont un risque accru de développer un cancer de la prostate ultérieurement dans leur vie. Cette association suggère que les troubles du sommeil pourraient constituer un facteur de risque important pour cette maladie.
Les scientifiques avancent que les perturbations du rythme circadien, l’horloge interne du corps, pourraient être responsables de cette corrélation. La perturbation du rythme circadien réduit les niveaux de mélatonine, une hormone impliquée dans le cycle du sommeil, et des études antérieures ont déjà établi un lien entre des niveaux réduits de mélatonine et un risque accru de cancer.
Cette étude vient renforcer l’hypothèse selon laquelle les troubles du sommeil pourraient jouer un rôle dans le développement du cancer de la prostate. Les experts soulignent l’importance de poursuivre les recherches pour mieux comprendre cette relation et identifier les interventions potentielles visant à réduire ce risque pour la santé des hommes.
